Nous allons dans un premier temps rendre une petite visite à Raoul Taffin, un petit garçon espiègle doté d’une imagination débordante. Raoul peut être tour à tour chasseur de mammouths, cow-boy, chevalier, pirate... Son quotidien se transforme en une journée extraordinaire dont il est le héros. Le graphisme coloré est saisissant de détails, c’est un véritable jeu de les chercher.

Après avoir quitté ce petit gars étonnant poursuivons notre chemin et entrons dans l’univers de Splat, un gros chat noir tendre et doux. Splat est amoureux, drôle, impatient, mystérieux... On aime sa bouille expressive, ses petites mimiques, sa fourrure ébouriffée. Son côté attachant fait craquer même les plus grands.

Ensuite nous pénétrons dans l’appartement d’Emile, un petit garçon qui sait ce qu’il veut, c’est comme ça et pas autrement. Son sérieux et sa concentration pour arriver à ses fins est drolatique. Des scènes de vie hilarantes qui donnent envient de l’accompagner dans toutes ses aventures. Nous sortons doucement de la maison d’Emile qui est en en proie à une nouvelle lubie : Il veut être invisible.

Nous filons vers le chemin de la plage. Là, nous rencontrons Bulle et Bob qui patouillent, trifouillent, pétrissent, tapotent... Sur le sable. La musicalité qu’offrent le grondement des vagues, le vent qui soulève le sable, les galets et les coquillages qui s’entrechoquent bercés par un mouvement perpétuel, rythme une histoire douce et salée.

Le vent souffle fort et nous pousse vers deux drôles de zigotos, Rita et Machin. Rita est une fillette espiègle et Machin c’est son chien, un chien sans nom, alors on l’appelle Machin ou petit bout de chien. Machin a une drôle de particularité : Il parle !! Les dialogues entre les deux protagonistes sont savoureux et donnent une tonalité humoristique.

En quittant avec regret ce couple farfelu, nous longeons un chemin qui court à travers champs. Un bruit s’harmonise avec le murmure du vent et le pépiement des oiseaux : "Trot-trot-trot. Bing ! Badaboum !" C’est la carriole de Falgu le fermier, tirée par ses bœufs. Un paysan plein de ressources et d’une grande bonté. Un livre généreux qui s’ouvre sur des personnages aux couleurs vives. Une envie folle de sauter dans sa voiture et de voyager avec ses joyeux lurons.

Au cours de notre promenade bucolique, un pigeon, enfin plutôt le pigeon nous interpelle. Oui il nous parle, en fait il se parle plutôt à lui-même, en répondant à ses propres questions avec une indéniable répartie ! Ce volatile très volontaire a une forte personnalité et un humour irrésistible.

Une barque nous attend, en clapotant sur les berges. On glisse sur les eaux poussé par quelques habitants locaux (différentes variétés de fritures potentielles). Quelques jours d’errance plus tard, on tombe nez à bec avec Kiki king de la banquise. Kiki est un pingouin bien dans sa peau. Très curieux et créatif entre ses crêpes party , sa grande concentration « dans certaine condition », ses découvertes désopilantes. Ce pingouin est à mourir de rire, s’il n’existait pas il faudrait de toute urgence l’inventer. Série Cultissime !