Love fragrance, Kintetsu Yamada, édition Kana, série en 11 tomes
Asako souffre d’hyperhidrose. Elle est d’autant plus obnubilée par son odeur qu’elle travaille dans une société commercialisant des produits cosmétiques. Kôtarô, le nez de l’entreprise, trouve lui son odeur particulièrement inspirante. Il demande alors à Asako de pouvoir la respirer régulièrement. Jusqu’où vont-ils se rapprocher ?
Ce premier tome mêle avec bonheur humour, situations cocasses et romantisme. On attend avec impatience la suite des aventures d’Asako et Kôtarô !
Insomniaques, Makoto Ojiro, édition Soleil, série en cours (8 tomes au Japon)
Ganta et Isaki, lycéens, souffrent tous deux d’insomnie. Ils se rencontrent en se réfugiant dans la salle d’astronomie du lycée pour y faire la sieste durant la journée. Ils sympathisent et vont s’aider mutuellement en identifiant ou en acceptant les causes de leur insomnie.
Une série rafraîchissante pleine d’émotions sans sombrer dans les larmoiements intempestifs. On s’attache très rapidement à Ganta et Isaki. Le graphisme assez fin et le travail sur l’expressivité des visages enrobent de douceur cette histoire touchante.
Look back, Tatsuki Fujimoto, édition Kazé, one-shot
Si certaines séries comme Bakuman de Tsugumi Oba et Takeshi Obata nous plongent dans le quotidien des mangakas, Look back constitue plus une ode au dessin et au-delà au pouvoir de la fiction.
Deux enfants, Fujino et Kyômoto, passionnées de dessin, rivalisent de créativité dans le journal scolaire. Mais si Fujino déborde de confiance en elle, Kyômoto vit recluse dans sa chambre par peur des autres. Toutes deux vont se lier d’amitié, partager leur passion du manga avant que leurs routes ne se séparent à la fin du lycée.
Un seul tome, court mais d’une intensité prenante notamment grâce au rebondissement final.
Blue period, Tsubasa Yamaguchi, édition Pika, série en cours (12 tomes au Japon)
Yatora est un lycéen travailleur et populaire, un peu voyou sur les bords. Tout le monde attend de lui qu'il choisisse sa voie (idéalement dans une grande école), mais rien ne l'intéresse assez pour qu'il fasse son choix. Jusqu'à ce qu'il tombe sur une peinture d'une élève du club d'art. Il se passionne alors pour le dessin et se donne l'objectif d'entrer dans l'école d'art la plus sélective du Japon.
Nous découvrons avec ce manga le milieu des étudiants en art au Japon. Bien qu'il y ait des passages très (trop) informatifs à ce sujet, on les oublie rapidement grâce à Yatora qui, en bon héros de manga, se bat pour réussir, échoue, réessaie, et s'améliore peu à peu. On veut voir jusqu'où peut aller ce garçon qui part de zéro !
Sakamoto Days, Yuto Suzuki, édition Glénat, série en cours (7 tomes au Japon)
Après être tombé fou amoureux, l'assassin légendaire Taro Sakamoto a pris sa retraite. Il tient désormais une petite épicerie et a une vie tranquille avec sa famille. Jusqu'au jour où son ancien apprenti, Shin l'assassin télépathe, s'attaque à lui. S'ensuivent des péripéties qui vont peu à peu agrandir la "famille" qui se crée autour des Sakamoto.
Mêlant les situations cocasses de La Voie du Tablier et un héros au charisme qui vaut celui de Saitama dans One Punch Man, Sakamoto Days promet des situations surprenantes, hilarantes et menant à toujours plus de complications.
En attendant lundi, Tomomi Abe, édition Akata, série en 2 tomes
Mizutani, une jeune fille qui vient d'entrer au collège, sent bien qu'elle est différente. Contrairement aux autres, elle s'accroche à son enfance et refuse de se comporter comme une "grande". Chaque début de semaine est une épreuve, juqu'à ce qu'elle rencontre Tsukino, un garçon de son âge. Celui-ci ne lui adresse jamais la parole au collège, mais tous les lundis soir, tous les deux se retrouvent et s'amusent ensemble comme des enfants.
Cette courte série est très touchante et fait appel à notre nostalgie. L'innocence des deux personnages les rend très attachants, et on ne peut qu'espérer que leur petite bulle poétique survivra à la puberté et aux aléas de la vie.