"Qu’avais-je à faire du sang raidi des hommes ? J’étais déjà une reine quand ils me proposaient de faire de moi une princesse."
Armée de son écriture chiromancienne, elle se bat contre l’assignation faite aux femmes, et ici dès leur adolescence, à n’être que génitrices ou séductrices, dans l’incapacité de créer ou de penser autant que le sexe masculin.
Sa prose est dense et métaphorique, elle nous parle de la dimension spirituelle de la féminité, de la naissance du désir chez l’adolescente qu’elle était et de la confrontation au regard des autres, et surtout aux désirs des hommes.
Une lecture puissante et éveillée !
Fiona