Myriem, pour sauver sa vie, doit littéralement fabriquer de l’or. Elle n’est pas alchimiste mais usurière et sa réputation la fait connaître des Starik, peuple fantastique qui en plus d’une très grande cruauté et de pouvoirs magiques sont dotés d’une passion pour l’or, métal associé à la chaleur et au soleil, eux qui sont entourés de froid et qui habitent l’hiver .
Si le côté « girl power » de l’histoire (le trait est trop forcé pour n’être pas un peu agaçant) et le ending (on n’en dira pas plus ! ) sont un tantinet décevants, il n’en reste pas moins que Naomi Novik se pose ici en conteuse de talent. Cette Russie habillée d’un semi–éternel manteau blanc constitue un décor fantastique (dans tous les sens du terme !) pour cette aventure dont le rythme ne connaît pas de pause. Les allusions aux contes (Hansel et Gretel , Baba- Yaga, Rumpelstilzchen … ) sont constantes et teintent ce récit d’une atmosphère particulière qui nous transporte complétement et il nous faut un moment pour tourner la dernière page et revenir dans notre réalité !
Sophie